Bien le bonjour ! Je vous retrouve aujourd'hui pour une petite chronique sur la nouveauté Taïfu de septembre, "Ginza neon paradise", de Unohana !
C'est la troisième oeuvre de l'autrice à passer nos frontières, et depuis la très bonne surprise qu'avait été "On entend son cri, sans que l'on voit ses larmes, corbeau sous la pluie", publié chez IDP, j'avais d'assez grandes attentes pour ce titre.
Mais finalement, aura t'il été une bonne surprise, ou un flop, comme "The dog and the waining moon" ?
Résumé de l'éditeur : Trois ans ont passé depuis la fin de la seconde guerre mondiale, mais Aoi n’a toujours aucune nouvelle de son ami d’enfance parti au front : Takahito. Pourtant, un soir comme tant d’autres, un homme apparaît à l’entrée du club qu’il fréquente. Cette silhouette qui lui semble si familière n’est autre que Takahito. D’abord surpris, Aoi ne peut contenir sa rage quand ce dernier lui dit avec un certain détachement qu’il est rentré il y a de ça deux ans, mais qu’il n’a pas trouvé le temps de prévenir ses proches. En l’espace de quelques secondes, Aoi laisse alors éclater toute la souffrance qu’il a dû supporter durant ces deux dernières années. Qu’est-il arrivé à son ami après la guerre ? Pourquoi il n’a donné aucun signe de vie ? Désormais, Aoi veut des réponses aux nombreuses questions qui le tiraillent.
Autant vous le dire, il se rapproche bien plus d'un coup de cœur que d'un flop !
Enfin, nous avons un boy's love dont le contexte se situe dans le passé. À de très rares occasions, nous avions pu lire de ces boy's love ayant ce genre de cadre (je peux citer "Tamayura", "Le coeur de Thomas", "Blue morning", ou encore "Fleur et sens"), ainsi, l'annonce de ce titre fut pour moi une excellente surprise !
Néanmoins, avant d'attaquer le reste des points positifs du manga, je ne peux passer sous silence le problème que j'ai avec les dessins de cette autrice. Bien sur, mon avis ne reflète que mon opinion, mais je n'aime pas son trait. Manquant de précision et de finesse, Unohana est pour moi comme Toko Kawaï : des bons récits, mais présentés dans un écrin qui laisse à désirer. C'est d'ailleurs pour cette raison que "The dog and the waining moon" avait été un flop, n'aimant rien de ce manga.
En revanche, j'ai adoré le récit que nous propose de suivre la mangaka. Nous sommes donc plongés dans un Japon d'après-guerre, se relevant tant bien que mal, surveillé de près par l'armée d'occupation américaine. J'ai globalement apprécié le contexte du manga, assez original pour se démarquer du reste de la production publiée en France, cependant, les paysages, parfois pauvrement représentés, ont un peu malmenés mon immersion.
Les personnages, tou.te.s attachants, ont su me faire oublier ma petite déception quand au rendu visuelle de l'oeuvre. Iels sont tou.te.s intéressant.e.s, et suffisamment développé.e.s pour qu'un lien émotionnel se crée, et les quitter fut un peu dur, tant je voulais voir ce qu'iels deviendraient.
Attention, des scènes de sexes sont présentes, mais consenties !
En résumé, si mon avis peut vous sembler mitigé, il n'en est rien. Je savais à quoi m'attendre avec cette autrice, et si malgré tout déception il y a eu, certains moments poignants, ainsi que des protagonistes bien écrits, ont su rapidement relever la barre, sans trop de soucis. Je vous conseille volontiers de lire "Ginza neon paradise", tant pour son contexte, que pour la qualité d'écriture de l'autrice, qui ne cesse de m'enchanter cette année !
Ainsi se termine cette chronique ! Cela faisait trois mois que je n'avais pas écrit de chronique, je pensais en avoir terminé avec ce format, mais pour cette occasion, j'avais envie d'en sortir une ! Néanmoins, j'avoue ne plus avoir tant de plaisir à en écrire, surtout que cette dernière avait d'abords été rédigée sous la forme d'un "Quoi de neuf chez Taïfu ?".
M'enfin, j'espère que cette chronique vous aura plu, et qu'elle n'était pas trop brouillonne... Je vous retrouve très vite pour un prochain article, prenez soin de vous, et n'oubliez pas, le boy's love est bon pour la santé !
À bientôt !
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