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Husk of Yaoï

Husk of Yaoï

Bonjour, et bienvenue sur mon blog. Si vous êtes à la recherche d'avis sur des boy's love, vous êtes à la bonne adresse ! Bonne visite !


Void

Publié par Husk of yaoi sur 12 Décembre 2017, 19:34pm

Catégories : #Chroniques

Void

Bonjour à tous ! À l'approche de la fin d'année, et de l'arrivé du top/flop des sorties boy's love 2017, il était temps que je sorte une chronique sur mon dernier coup de cœur de l'année. Et comme vous l'aurez deviné, il s'agit de Void.

Résumé : Ex-membre de la protection des humanoïdes, Maki reçoit comme cadeau d’anniversaire Arata, un humanoïde modifié illégalement par des humains pour devenir un « animal de compagnie ». D’abord réticent à l’idée de le garder, il change d’avis quand on lui annonce que ce dernier a la particularité d’avoir reçu les gênes et les souvenirs d’un dénommé Ren, l’homme qu’il aimait et qui l’a trahi. Tourmenté par cette douloureuse trahison depuis plusieurs années, Maki voit en cette rencontre fortuite une chance de se venger et d’obtenir enfin ce qu’il a toujours espéré. Cédera-t-il à ses sombres pulsions ou arrivera-t-il enfin à trouver la paix ?

J'attendais avec une grande, que dis-je, une énorme impatience la sortie de Void, et plus généralement, un manga de Zariya Ranmaru. Je ne l'avais pas lu en scan, mais j'avais vu passer sa couverture, ainsi que son résumé, et je dois dire que ça m'avait complètement intrigué.

Maintenant que la lecture est faite, qu'en est il de Void ?

Et bien, force est de constater que j'ai adoré ce one shot, et pourtant, il y a un gros problème avec ce dernier : le consentement.

Concrètement, le début du manga nous offre le côté sombre de Maki, qui, pour expier la rancœur qu'il nourri à l'encontre de son ex petit ami, va s'en prendre à l'androïde. Et ça donnera lieu à des scènes durs à voir, mais, bien qu'hautement érotisés, elles ne seront pas montrées comme quelque chose de positif, au contraire, Maki s'en voudra et demandera pardon. (Bien que des excuses ne suffisent pas, bien entendu).

Passé ces moments, l'auteure aborde des questions très intéressantes au sujet des androïdes, et surtout, sur le rapport que peuvent avoir les humains avec celles-ci. Quelle.s différence.s, entre des souvenirs forgés par l'expérience, et des souvenirs génériques implantés ? Des émotions éprouvées par une IA et celles d'un humain ?
En quoi les cyborgs sont si différents des humains ? Et en quoi leur existence est différente de celle des Hommes ? Les moments passés ensembles symbolisent-ils quelque chose pour une IA ?
Et si une partie d'elle même est emprunté à une tierce personne... Est-elle si indissociable ?

Vous l'aurez compris, ce boy's love arrive aisément à dépasser son cadre de romance brut pour aborder des sujets intéressants sur le futur possible des IA.

Et si on pourra regretté un deuxième tome, force est de constaté que ce one shot rempli bien sa fonction, et arrive à empiler plusieurs questions sans s'en retrouver submergé.

Void, que l'on soit fan ou non de boy's love, est intéressant à lire, et je le recommanderais à tou.t.e.s celles et ceux qui aimerai(en)t lire une romance, bien que malsaine à ses débuts, entre un androïde et un humain.

De plus, ce petit bijou de récit est présenté dans un écrin graphique des plus remarquables.

Void
Void

Et la première chose qui marque avec ce yaoï, c'est sa couverture. Dans des teintes très sombre : pourpre, vert foncé, magenta, rose saumoné, ces couleurs allant de la plus clair à la plus foncé, pour lentement se dégrader par la suite vers du noir absolu. Le personnage de Maki est couché, dans une pose faussement lascive, car au vue de l'expression de ses yeux, il semble épuisé, nous jetant un regard cerné d'indifférence, tandis qu'Arata est lové au dessus de sa tête, lui embrassant délicatement la joue. La peau des protagonistes tranche nettement avec les teintes du drapé de couleurs autours d'eux, leurs peau, délicatement rosé, ont une teinte bien plus clair que le reste. Autre particularité : de leur corps, nus, allongés sur ce drapé de couleurs, seule l'aine de Maki en est caché de notre vue, recouvert par ce même drapé.

La couverture de cette œuvre nous laisse entrevoir les ténèbres de son récit, mais ce n'est que pour plus s'éclaircir à mesure que l'on progresse dans sa découverte.

Pour terminé sur la couverture, au delà de la typographie du titre, très bien trouvée, et de la qualité indéniable de l'édition dans son ensemble, j'apprécie le nouveau sigle de Taïfu, bien plus sobre. Adieu la flèche violette, place à ce signe blanc qui n'entache aucune couverture ni dos des œuvres.

Les dessins que nous offre l'auteure sont splendides. Les corps sont sexy à s'en damner, leurs expressions faciales nous transmettent aisément les émotions qui les traversent, les scènes de sexes sont dessinées à la perfection, et j'ai grandement apprécié l'absence de censures. Le découpage, bien que majoritairement classique, est arrivé à me surprendre dans certains moments clés, et les paysages sont magnifiques ! Parfois, certaines cases manquent de décors, mais quand il y en a, ça embelli le tout.

En bref, ce one shot est un véritable coup de cœur. Zariya Ranmaru est une auteure à surveiller, c'est ici l'un de ses premiers mangas, et le résultats est une réussite. Croisons les doigts pour Taïfu sorte d'autre œuvres de cette auteures !

Merci d'avoir pris le temps de lire cet article, n'hésitez pas à me partager vos impressions sur twitter ou facebook, ça me ferait plaisir :D. À bientôt !

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Autre oeuvre de l'autrice chroniquée : Coyote

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