TW : Prostitution, mentions de violences
Premier et seul manga de Kuraka Sui à être sorti en France, Ito-san fut en globalité une bonne lecture.
Résumé: Chaque mardi soir, un homme mystérieux nommé «Ito» rend visite à Kyosuke, un prostitué, et lui fait la conversation jusqu’à l’aube. Un jour, Ito apporte à Kyosuke une mallette pleine d’argent, et lui demande de la prendre, afin d’en faire ce qu’il veut...
Retrouvez également le chapitre bonus «Cage», une histoire de sadomasochisme entre un lycéen et son professeur.
L'auteure nous présente ici un récit désespéré, où deux personnages, au hasard de leurs errements, vont se trouver.
L'ambiance qui se dégage du manga est sombre, voir pesante par moment, et ces ténèbres nous seront d'abords livrés par Kyosuke, jeune prostitué.
On se rend bien vite compte que son quotidien est loin d'être facile, son travail, mais également sa vie de tout les jours sont rythmés par une laconique enchainement d'évènement peu joyeux, selon les moments. Cependant, Kyosuke ne semble pas se plaindre de ce quotidien, il semble généralement détaché, ressemblant à une poupée que des hommes se passent entre eux. Ce morne quotidien vient parfois être illuminé, ou en tout cas, un évènement hebdomadaire semble brisé cette monotonie, en la visite de Ito-san.
Personnage mystérieux, ses doux sourire semblent caché son lot d'obscurités. Ito-san paie les services de Kyosuke juste pour lui parler de tout et de rien, mais jamais de lui même. Mais, comme dis dans le résumé, leur relation va soudainement évoluer, et leurs quotidiens vont être bouleversés à jamais, pour le meilleur, mais aussi le pire( je sais, cette formule est éculé, mais elle représente exactement ce que je veux dire.)
Finalement, rien ne semble épargner les protagonistes dans leurs quêtes désespérer du bonheur.
Les dessins sont très beaux. Kuraka Sui possède un trait particulier, j'ai particulièrement apprécié le design d'Ito-san, que j'ai trouvé très beaux dans le semblant de vie qui se dégage de lui. L'encrage de l'artiste est également particulier, passant de fin à épais, il accompagne parfaitement certains passages du récit et expression des personnages. Les scène d'actions sont bien agancés et dessinés.
En résumé, Kuraka Sui nous offre ici une œuvre a la beauté froide et cruelle, tenté de sexe, et de sang. Si l'histoire principal m'a particulièrement emballé, "Cage", elle, ne m'a absolument pas enchanté, mais forte heureusement, elle ne dure que 10 pages. Je décnseille cette lecture aux âmes les plus sensibles, dû à quelques scènes assez dur à voir, en particulier certaines où il y a du non-consentement.
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Merci d'avoir pris le temps de lire cette chronique, à bientôt !
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